Betty Bossi dans cinq ans – où en sera la concurrence?
Comme marque active sur tout le spectre des services culinaires, nous possédons une expérience et des compétences considérables qui nous donnent des avantages. Si la pression concurrentielle varie selon les domaines d’activité, elle est néanmoins partout très élevée. Cela veut dire que nous devons rester pleinement motivés et nous demander encore plus explicitement dans quels domaines et pour quelles mégatendances de nouvelles opportunités se dessinent pour Betty Bossi.
Où voyez-vous de nouvelles chances?
L’année dernière, certaines tendances se sont accentuées précisément dans nos domaines centraux. L’alimentation en général et la cuisine en particulier préoccupent davantage une grande partie de la population. Les exigences sur les plans des ingrédients ainsi que des aspects liés à la santé et au développement durable se sont également renforcées et resteront prononcées dans les années à venir. Je suis optimiste: si nous continuons à bien faire notre travail, avec empathie et proximité, en lançant de nouvelles prestations et solutions, notamment numériques, notre position s’en trouvera renforcée.
Et vous-même, Lars Feldmann, cuisinez-vous à la maison?
Oui, je suis un cuisinier amateur plutôt pragmatique qui aime se débrouiller avec ce qu’il trouve dans le frigo. Parfois, j’aime aussi me lancer quelques défis, pas tellement dans le registre exotique, mais par exemple en réussissant une baguette parfaite.
Sous nos latitudes, ils demeurent encore plutôt marginaux, mais il existe néanmoins en Suisse également certains projets alimentaires avec des insectes comme sources de protéines. Avez-vous déjà consommé et servi de tels plats à vos proches?
Personnellement, il m’est plusieurs fois arrivé d’en déguster et d’en manger; j’ai aussi déjà ramené des sucettes d’insectes à la maison, ce qui a ravi les garçons. Mais ce n’est pas un sujet à l’ordre du jour.
Dans quelle mesure intervenez-vous dans l’entreprise sur le plan culinaire?
En ce qui concerne les détails et les connaissances techniques, je me cantonne à l’arrière-plan parce que, contrairement à beaucoup d’autres membres du personnel, je ne suis pas un professionnel de la cuisine. Je participe toutefois volontiers à des discussions sur des thèmes et des tendances culinaires d’ordre général ainsi que sur les souhaits et les besoins de la vie culinaire au quotidien, auxquels nous devons évidemment être attentifs chez Betty Bossi.
Quelles satisfactions retirez-vous de votre travail?
C’est le plus beau métier que je puisse imaginer! Je me réjouis des résultats tangibles qui enthousiasment les gens, de la passion que notre personnel consacre au travail ainsi que de la diversité du modèle commercial comme fabrique d’idées.