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Le service interne des ventes, sous la direction de Sylvia Tiefenthaler, est le pivot de notre minoterie: trois femmes mènent les opérations tout en restant à l’écoute des souhaits des clients.
Qu’il s'agisse de demandes des clients ou de la production, notre service interne des ventes est un maillon essentiel: Dragoslav Sarkovic, de la logistique, échange avec Agnes Erne et Sylvia Tiefenthaler, tandis que Karin Lecaj prend un appel (de g. à d.). Photo: Mischa Scherrer

Le ciel s'étire au-dessus de la colline de Wipkingen tandis que la Limmat s'écoule au pied de la minoterie avec la halle aux grains. Cet après-midi d’avril, Agnes Erne, collaboratrice de notre service interne des ventes, travaille dans le bâtiment rouge de bureaux de Swissmill, derrière la réception. Un e-mail s'affiche sur son écran, tandis qu’elle surligne en jaune des éléments d'un formulaire. 

Avant de saisir une commande de flocons d'avoine et de semoule de blé dur dans SAP, elle vérifie leurs pays d'origine et les enregistre sur le bon de livraison. Les stocks de produit disponibles à l’exploitation sont visibles sur sa grille SAP.

«L'avantage: chaque jour est différent.»

Agnes Erne

Cela fait six ans qu’Agnes Erne travaille au service interne des ventes et elle ne se laisse pas perturber facilement. «L'avantage: chaque jour est différent.» En revanche, les saisies supplémentaires sur les formulaires de commande imprimés doivent être documentées de manière homogène et traçable, lorsque des dates de livraison ou des quantités ont été modifiées dans le processus. «Seules les données les plus actuelles figurent dans SAP.»

E-mail, EDI et téléphone

Les clients doivent recevoir leurs marchandises par sacs, par palettes et en vrac selon leurs souhaits: dans la quantité et la qualité appropriées, au bon moment. «Les commandes arrivent par e-mail, EDI, téléphone et parfois aussi par fax», explique Agnes Erne. Les commandes de livraisons par sacs, par exemple pour Coop, sont entièrement automatisées en fonction du déstockage. Les appels internes et externes jouent également un rôle important au quotidien. Ils concernent des demandes spéciales et des modifications de livraison à court terme, des questions et parfois une réclamation.

«Il est important que toutes les données soient saisies de manière précise.»

Sylvia Tiefenthaler

Agnes Erne se rend à présent dans le bureau voisin de sa supérieure: le prix figurant sur la commande d'un client ne correspond pas à celui affiché dans SAP. «D’où viennent ces différences de prix?», se demande aussi Sylvia Tiefenthaler. «Il est important que toutes les données soient saisies de manière précise.» Elle fait des recherches. Des clarifications sont nécessaires. La livraison est tout de même effectuée, avec un bref blocage de facture, pour éviter les retards de livraison. Il faut parfois mener l’enquête. Pour cela, un œil expérimenté s'avère nécessaire.

«Même pour moi, il y a encore parfois des événements inhabituels», explique Sylvia Tiefenthaler. La direction du service lui a pourtant été confiée il y a des années. Elle est à la tête du service interne des ventes depuis septembre 2016, et n’a cessé de le structurer et de l’optimiser depuis. Elle s’occupe également des clôtures mensuelles, trimestrielles et annuelles, ainsi que d'un nouveau projet SAP et de modifications dans le processus de facturation.

Partage de connaissances, flux d'information fluide: pour cela, Sylvia Tiefenthaler (au centre) briefe régulièrement ses collaboratrices Agnes Erne et Karin Lecaj (à droite). Photo: Mischa Scherrer

Processus rythmés

Agnes Erne apprécie le contact direct avec les clients, le suivi personnalisé au téléphone. Certains appels sont transférés à un autre service et d'autres sont internes, comme on l’entend au ton plus décontracté. Un client à Zurich souhaite une livraison de graines de lin «pour demain». Agnes Erne demande en interne si cela serait possible. Malheureusement, non. Sauf si le client vient chercher les sacs lui-même. Motif: «Galliker, notre partenaire logistique pour les produits en palettes, récupère les livraisons pour demain au plus tard cet après-midi chez nous et les transfère à sa plateforme, pour pouvoir planifier un transport durable, économe en énergie et en trajet.»

«Un flux d’information fluide est indispensable pour notre service qui fait office de pivot.»

Sylvia Tiefenthaler


Certificat d'analyse manquant, emballage erroné ou sacs endommagés… Quand on travaille, il y a parfois des erreurs. Le service AQ s'occupe des réclamations, en concertation avec la production ou la logistique. «Mais il est important», souligne Sylvia Tiefenthaler, «que nous soyons informés des gestes commerciaux comme les avoirs à établir et les retours. Un flux d’information fluide est indispensable pour notre service qui fait office de pivot.»

Il y a aussi toujours des imprévus et beaucoup d'apprentissage par la pratique. Si tout ne va pas comme sur des roulettes, il peut être bénéfique de regarder la Limmat par la fenêtre, qui s'écoule avec force en cette maussade journée d'avril, en contrebas, du côté nord de la minoterie. 

«Bon, l’essentiel est fait pour aujourd’hui», explique Agnes Erne après 16 heures, en prenant quelques lettres qu’elle insère dans la machine à affranchir du bureau de Poste avant l’arrivée du facteur. «Les facturations se font généralement de manière automatisée par voie électronique, mais certains clients préfèrent recevoir leurs factures sur papier.» Elle vérifie le casier des commandes en attente et des questions en suspens et les prépare pour le lendemain.

Activité intense du matin

Changement de décor: Karin Lecaj donne un numéro direct à un interlocuteur au téléphone, puis se reconcentre sur son document SAP et saisit rapidement diverses données de commande. «Bizarre que, dans l’affichage direct, un stock inférieur s'affiche?» Avec la fonction d'analyse, elle vérifie à quoi les données font référence. «Ha! il y a suffisamment de marchandise. Il s'agit d'un mélange, ceux-là sont stockés à un autre endroit.» Les commandes juste-à-temps arrivent généralement au plus tard le matin. 

Sylvia Tiefenthaler vient avec une liasse de bons de livraison jaunes, que la logistique a envoyés par tube pneumatique. Elle les place dans un casier et dit dans un sourire avec un clin d'œil: «Pour que tu ne manques pas de travail...» En effet, pour la facturation, l'équipe du service interne des ventes insère dans SAP les tonnages effectivement livrés selon les pesées des camions. 

Karin Lecaj prend un appel interne. «Okay... Bien, je le remets sur ma pile de questions en attente. Aujourd’hui, ce n’est pas la seule fiche que j’ai deux fois entre les mains.» Comme elle aime participer activement, elle s’occupe ensuite d'une saisie de quantité erronée avec un client: «Donc vous ne commandez pas 1800 sacs [de 25 kg pièce, soit 45 t], mais 1800 kg, c’est-à-dire 72 sacs?» Ce malentendu est lui aussi réglé.

Une liste Excel avec des barres vertes s'affiche sur son écran. «C’est pour une livraison directe», explique Karin Lecaj. «Cela signifie que nous organisons la livraison de farines à partir de minoteries régionales vers l’un de nos clients de manière directe.» À peine a-t-elle commencé qu’elle est interrompue par un appel de la logistique concernant une clarification pour un bon de livraison. «Oui, je m’en occupe tout de suite.» Deux autres appels externes arrivent avant qu’elle ne puisse se consacrer à nouveau à la livraison directe. «Le matin, nous avons toujours beaucoup de travail et nous passons notre temps à chercher des solutions. Mais j’aime être stimulée», résume-t-elle après un an et demi d’expérience à la minoterie. 

De douces odeurs provenant du moulin à avoine dans le bâtiment voisin enveloppent la visiteuse. À moins qu’elles ne viennent de la boulangerie expérimentale interne? Une corbeille remplie de fruits et de pains et viennoiseries maison complète l’offre quotidienne de remontants pour le personnel et les invités. 

Un client annonce par téléphone qu’il viendra chercher lui-même un petit colis de marchandises. «Allez», s’exhorte Karin Lecaj un peu plus tard, «il ne faut rien oublier, on a encore du pain sur la planche». Pendant ce temps, la Limmat coule au pied du moulin, imperturbable.

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